Long time no see uh ?
Pour ce coup, je vous partage des éléments de veille qui m’ont fait réfléchir et m’aide à comprendre ma position dans la boite, typiquement sur des activités du type glue work. Si jamais vous avez de la matière sur le sujet, je prends ! Les deux autres liens sont probablement le début d’un article que je rédigerai sur la façon dont je trouve mes liens, non pas que je pense que la méthode soit efficiente, mais je pense qu’elle tente de contrebalancer des modèles mentaux que pourrait m’imposer le système. Et je serais curieux de savoir si ces liens et sujets partagés ont une ou des caractéristiques que vous retrouveriez ou non ailleurs.
The first thing I learnt from my interviews is the understanding of two categories of glue work; “task-oriented” glue work and “relationship-oriented” glue work. While these were identified while speaking to design leads and designers, they can also be applied widely to any team in other industries.
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When both categories of glue work are handled consistently and professionally, it results in a better, more efficient, and more enjoyable workplace. From my interviews and desk research, I have observed how glue work can:
- Prevent teams from making the same mistakes
- Quicken work flows
- Reduce friction in teams
- Reduce burnouts for individuals
- Retain team members
- Promote a collaborative environment rather than competitive
- Cultivate psychological safety at work
Parmi les articles que j’ai pu trouver sur le glue work, c’est jusque là le seul qui ne parle pas que d’un point de vue personnel et qui tente une analyse structurée à partir d’une recherche.La catégorisation est intéressante, et le détail d’exemples de ces activités aussi, notamment pour mieux répondre à ces sujets par des compétences spécifiques. Par exemple si un coup de collier est à mettre sur la catégorie relationnelle, je pense que la séniorité est un atout à la fois pour savoir identifier les trous orga, dans le mode de fonctionnement de l’entreprise, connaître les bonnes personnes pour faire les ponts les plus impactant, et savoir gérer les conflits. C’est aussi l’un des rares articles qui parle d’analyser le glue work pour systématiser des réponses et améliorer durablement le milieu. Personnellement je me retrouve à gérer les deux catégories, et je me suis donné comme objectif d’améliorer le système à travers ce rôle et la perspective que ça me donne. La tâche est complexe et m’a convaincu que le glue work n’est pas un type d’activité qu’on devrait déléguer à des employés qui n’ont pas encore assez d’expérience. D’une part parce que cela ne permet pas ou peu le développement de la légitimité de compétences de la personne (déjà acquise ou presque par quelqu’un d'expérimenté), mais aussi parce que cette expérience permet de comprendre ce dont une entreprise a besoin et ce qu’il est possible d’y faire pour ne pas se retrouver noyé dans l’input d’activité sans réfléchir (on est vraiment pas loin de la notion de toil et de la façon de l’adresser).
I invested an incredible amount of time in trying to help everyone involved. After work chats. Walks. Helping with retrospectives. Coaching people 1:1. Smoothing things over. And yes, I burned out. On reflection, part of the challenge is that I didn't recognize how atypical my role was! I assumed that everyone must see these things. And that if they did nothing, it was pure negligence. What I realize now is that my perspective was UNIQUE. I was connecting dots others were not connecting. And that came at a steep cost.
Un des articles qui alimentent ma réflexion sur mon rôle actuel. Je sens que je comble des gaps, et plus précisément un système bureaucratique encore récemment sorti d'une réorganisation, donc avec plein de processus et autres modalités d'interactions non définies. Ce que je n'avais pas explicitement en tête, bien que le sentais et ce qui m'a poussé à sortir de la donnée pour confirmer/infirmer nos modèles mentaux, c'est que je créé aussi des ponts de communication entre différents échelons (ou ceux en charge de la gouvernance vs ceux en charge de l’opérationnel, une séparation déjà étrange en soit). D'une part j'écoute et comprend les gens sur le terrain qui eux me font confiance, ce qui me permet de remonter des feedbacks parfois inaudible car pas regroupés, ou bloqués par peur (ou encore autre raisons). Et d'autre part, dans l'autre sens, j'écoute et comprend la direction qui me fait également confiance, ce qui me permet de mieux expliquer ou traduire leurs décisions pour les gens du terrain qui n'ont pas la possibilité de baigner aussi longtemps et profondément dans la gestion interne (iels sont essentiellement en mission). Je ne l'ai que récemment conscientisé, même si je faisais ce pont déjà avant, ce qui fait que récemment j'investis plus de temps à rétablir la communication. Une forme de béquille, mais nécessaire pour le démarrage (surtout suite à des big bang comme des reorg) car tant que les gens ne se comprennent pas et pensent être opposés ou "désalignés", ils n'iront pas se chercher les uns et les autres (du moins dans l'écoute). J'espère rétablir assez d'empathie et d'écoute pour rétablir les canaux qui permettront à la machine de fonctionner.
There’s this phenomenon that you might have heard people advise you to exploit: when presented with a choice, if you are really unsure which option to take, convince yourself to put it up to chance. After feeling like you are locked in to that future, you’ll usually find out which option you are more comfortable with.
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Psychogeography is the exploration of urban environments that emphasizes interpersonal connections to places and arbitrary routes. It was developed by members of the Letterist International and Situationist International, which were revolutionary groups influenced by Marxist and anarchist theory as well as the attitudes and methods of Dadaists and Surrealists. (Wikipedia)
The dérive is one of the main Situationist practices, a method of drifting through space to explore how the city is constructed, as well as how it makes us feel. Guy Debord defined the dérive as “a mode of experimental behavior linked to the conditions of urban society: a technique of rapid passage through varied ambiances.”
As the dérive’s goals include “studying the terrain of the city, and emotional disorientation”, it seems like letting chance decide where to go next could help one to move towards those goals.
Un article plutôt bien pour explorer des curiosités, donner des idées, ou simplement décrocher de ce qui vous occupe la tête. On est pas loin de la pratique qui me permet de tomber sur les liens que je partage, dont celui-ci ! Il m’est arrivé de faire une chose similaire pendant mes entraînements de course à pied, mais sans dé, plutôt en choisissant n’importe quel autre chemin que celui qui m’attire le plus, et en notant la moitié du temps ou distance de course pour revenir en arrière. Très pratique pour découvrir une ville. J’ai également déjà fait ça lors de quelques marches nocturnes, ce qui m’a valu une histoire de course poursuite que vous connaissez peut-être déjà ^^’
Finally, in order to be seen at all, good actors bend over backwards to cater to the algorithms, too. Participate or perish. Authenticity becomes not only silenced, but perverted.
The resulting product, despite its good intentions, is a search engine that surfaces websites that were written to be optimized for a search engine. You are not the audience; the algorithm is.
We don’t need a better large search engine. Instead, we need to cultivate what I would call “folk search algorithms,” a set of tools and practices that, whether by chance or design, are not influential enough to move markets
Un article qui parle brièvement de l’effet standardisant / nivellant des algos de moteurs de recherches populaires. Mais qui parle aussi de technique pour améliorer la sérendipité. J’utilise certains de ces moteurs alternatifs et techniques de recherche, et couplées à des principes comme dans le lien Take a random walk je tombe sur des choses étranges qui font voyager, qui me sortent de la bulle corpo et m’alimente des nutriments nécessaires à la créativité et à entretenir un minimum un modèle mental du monde plus complet que celui de l’élite étouffée par son propre conformisme corpo.