Interesting work happens at the edges., TBM 274, How Capable Leaders Navigate Uncertainty and Ambiguity, The Update, The Vent, and The Disaster, Turning todos into tadas.
Cette semaine c’est spécial management, notamment parce que ça concerne quelques personnes ici et que ça fait partie des choix de carrière. Et pour bien informer ce choix, ces articles donnent à voir sur le métier, qui ne devrait pas être la suite logique d’une évolution de carrière. Le management vu comme une promotion est une vision qui mine le milieu professionnel et à l’origine de nombreux drames humains car manager implique d’avoir un minimum d’intérêt et de respect pour l’espèce humaine et sa variété d’individus. Dans une réunion récente avec des managers, nous avons présenté les exigences de bases que nous regarderions pour évaluer la « performance managériale », une des remarques qui a été faite était : « mais si on a tout ça à réaliser et peu d’avantages c’est presque un sacerdoce ». En substance : oui. Je pense que la clé d’un meilleur management dans notre industrie est de miser sur la motivation intrinsèque des managers à répondre aux attentes de l’entreprise à travers les attentes des employés, et ce au détriment d’aucune de ces parties, y compris le médiateur qu’est le manager.
Je suis intéressé par toute remarque vis à vis ou non de ce contenu, et si vous avez des attentes sur le sujet, dites moi ! Vous pouvez me pinguer en réponse au mail qui part avec ce billet ou par tout autre canal dont vous avez connaissance.
group management is a very different job than team management, and is often both less rewarding and less likely to facilitate ongoing learning.
[…]
Fast growing companies generate a huge amount of change, and the primary function of group managers in those organizations is to absorb change effectively. However, they often lack much control over that change, and end up with the underwhelming choices of pushing the chaos to their team or personally absorbing it. The former violates the manager’s pact–you’re there to help–and the later is a reliable path to burnout.
On stretch un peu sur le management, mais ça donne à réfléchir sur les choix de carrière.
That’s the question Tom (author of the Innovation Tactics card deck) and John posed themselves in a recent conversation. These skills are typically lumped under “soft skills” and “culture fit”.
But what if we made them explicit?
We started by describing general behaviors (“What would we observe?”) and then wrote definitions in the standard “the ability to…” format. We tried to keep the descriptions reasonably lingo-free.
Une forme d’index de « capabilities » manageriales qui me parlent, et me rappellent en partie ce lien que j’avais partagé il y a un moment.
You get exactly what you expect from The Update — its status. These are my projects, and these are my people, and this is how it’s going down. Most folks consider this type of 1:1 a success, and they’re wrong.
A 1:1 is not a project meeting. A 1:1 is not a status report. See all those project managers scurrying to and fro? Their job is the maintenance of the facts and the discovery of project truth. If you’re drawing the line for success in your 1:1 as the discussion of data you could find in a status report, you’re missing the point.
Je pense que j’ai trouvé ma chambre d’écho sur le sujet. Ce moment est le coeur du réacteur managérial.
I’m trying to shift my mindset away from todo lists. It’s easier said than done, but I’m doing a little :%s/o/a/g in my brain when it comes to todos (which for non-vim normal humans, replaces the os with as, to turn “todos” into “tadas”). I want to focus less on “this is what I have to check off for the day” to feel like I have things managed and under control, and more on, “these are the things I did today, tada!”
Oui on s’éloigne du management, mais pas vraiment. Quand vous passez manager, votre todolist risque de prendre des formes étranges, et certaines périodes risquent de vous mettre incomparablement plus à l’épreuve que d’autres (la variabilité peut être démente) et vous mettront au pied du mur: vous devrez choisir vos combats, et parfois saisir ce qui vient sans que ça suive le plan ! C’est un shift que j’opère petit à petit. J’ai constaté que bien souvent mes todos se rallongent, et que bien souvent ce qui s’y trouve ne mérite pas ou plus de rester dans ma charge mentale par rapport à d’autres choses immédiatement à portée. Et ces tâches facilement à portée ne sont pas nécessairement des quick-win, ce sont parfois des choses dont on verra les résultats que bien plus tard, mais de petites actions à effet levier. Ce qui fait que je nettoie finalement pas mal ces todos, et me satisfait d’avoir accompli certaines choses qu’elles soient planifiées ou non. La clé pour moi est d’avoir une bonne vision sur les grands sujets et d’être toujours à jour sur le contexte général pour savoir reconnaître chaque opportunité. Je vois passer un bon nombre de « merci » récemment, c’est que je ne dois pas faire complètement fausse route ?